Lucie est une jeune chef d’entreprise à Lyon, qui ne compte pas ses heures. Comme ses homologues, son emploi du temps est rempli de réunions, entretiens, déplacements.
Pourtant, elle n’a de cesse de trouver des moments pour lâcher prise. Plutôt contradictoire à première vue.
Ouverte et disponible, elle a pris le temps de nous expliquer le pourquoi du comment.
L’importance du lâcher prise
Prendre du recul est primordial dans un travail comme le mien. Citons les principales raisons :
- Réduire le nombre d’erreurs qui pourraient coûter du temps et de l’argent à ma société.
- Éviter d’être victime d’un burn-out, problème dont personne n’est à l’abri.
- M’accorder du temps pour moi, comme je le fais pour les autres (collègues, famille, amis).
- Ne pas perdre de vue mes objectifs en restant les pieds sur terre et vivant dans le moment présent.
Être une meilleure personne et une meilleure dirigeante : voici ce que je recherche.
Encore faut-il être en mesure de le faire. Mais surtout de le vouloir !
Ne pas avoir le temps, ne pas avoir envie, ne pas savoir par où commencer, les excuses sont nombreuses. Découvrez les quatre moments que j’ai réussi à libérer.
Les transports : “mon lieu pour récupérer / déconnecter”
Pour mes déplacements sur Lyon, j’utilise différents moyens de transport (métro, Velo’v, bus, trottinette électrique).
Auparavant, je me jetais sur mon téléphone pour vérifier mes courriels, lire les actualités ou consulter les dernières notifications.
J’étais dépendante des écrans, dans un monde actuel ultra-connecté. Ma première initiative a été de couper avec cette mauvaise habitude. Désormais je me repose, écoute de la musique, au choix.
En début comme en fin de journée, je laisse mon cerveau se reposer. Je ne suis plus la première qui sort son téléphone. J’accepte de reporter à plus tard ce qui peut l’être.
La méditation : “mon instant présent rien que pour moi”
Depuis longtemps, une amie à moi me vantait les bienfaits de la méditation.
D’un naturel sceptique, j’ai d’abord refusé. Devant son insistance (et ses excellents précédents conseils), j’ai accepté d’essayer. Rien de bien sorcier : 10 minutes de la journée, à un moment de mon choix.
Plutôt que de regarder la télévision en attendant que la salle de bain soit libre, je médite.
J’attaque désormais la journée fraiche et disponible. Bien loin des mauvaises nouvelles qui ne m’apportaient rien.
Encore mieux, je peux reproduire cette méthode dès que j’ai 10 minutes devant moi. Une réunion se termine plus tôt ? Un client est en retard ? Je me ressource !
La pause déjeuner : “mon moment où j’arrête de travailler”
Lorsque j’échange avec d’autres dirigeants, nombreux sont ceux qui mangent sur le pouce devant leur écran. Je ne faisais pas exception à la règle. Désormais je m’accorde au moins deux midis hors du bureau.
J’en profite pour me balader, pratiquer un sport ou lire quelques pages d’un roman. Finalement, la durée de l’activité n’est pas la plus importante. Ce qui compte, c’est de prendre du temps pour soi, afin de gagner ensuite en efficacité et productivité.
J’ai ainsi pu constater à quel point le proverbe “un esprit sain dans un corps sain”, est vrai.
La réflexologie plantaire : “je déconnecte en me faisant masser les pieds”
Ça, c’est mon moment où je déconnecte, je décompresse. J’ai l’habitude d’aller voir Alexandre, qui a lancé sa petite structure, pour ma séance hebdomadaire de réflexologie plantaire à Lyon : Le Massage Lyonnais.
Avec lui, je me détends totalement.
Alors oui, on n’est pas sur une vraie séance de réflexologie. Ça ressemble plus à un massage des pieds traditionnel, mais c’est justement ce qu’il me faut. Très peu pour moi les points de pression qui font mal : ce que je veux, c’est me détendre.
Et avec Alexandre, j’arrive à lâcher du lest. Je m’assois dans mon fauteuil, et je lui donne mes pieds à masser (et croyez-moi, il sait s’y prendre).
Je m’autorise un massage des pieds toutes les deux semaines environ !